Que ce soit dans l’Ancien Testament ou dans le Nouveau, la Bible ne parle que d’une seule personne : Jésus. De la même façon qu’il doit être au centre de nos vies, le Seigneur est au coeur de la Parole et au fur et à mesure que nous la méditons, nous apprenons à le connaître en profondeur et découvrons ses multiples facettes. La Bible regorge de titres, qualités et adjectifs attribués à Jésus, mais le Seigneur s’est aussi qualifié lui-même au travers des fameux termes “Je suis”.
“Je suis le pain de vie” – Jean 6 :35
A l’époque de Jésus, le pain était une nourriture indispensable. La foule voulait de ce pain et cela continuellement. Jésus a rectifié leur mode de pensée : le pain en tant que denrée alimentaire ne pourrait les rassasier que temporellement, tout comme l’eau du puits ne pouvait désaltérer la samaritaine qu’un moment. Il était le pain véritable, qui apporterait une satisfaction éternelle à tous ceux qui entreraient en relation avec Lui.
“Je suis la lumière du monde” – Jean 8 :12
Jésus a fait cette déclaration à l’occasion de la fête des Tabernacles. Durant les festivités, on allumait des lampes géantes dans la partie du temple appelée le parvis des femmes. Les mèches étaient faites à même les vêtements usés des sacrificateurs. Elles éclairaient le temple et les gens se rassemblaient pour chanter des louanges et danser. La lumière rappelait au peuple juif comment Dieu s’était manifesté à eux dans le désert, le jour par une colonne de nuée et la nuit par une colonne de feu. Cette déclaration de Jésus était tout à fait appropriée. Le monde entier étant sous la puissance du malin et du péché, seuls ceux qui viendraient à Lui n’auraient plus à marcher dans les ténèbres, mais seraient éclairés et trouveraient le salut.
“Je suis la porte des brebis” – Jean 10 :7-9
Le berger se place toujours au seuil de la bergerie ou à la porte, afin que les brebis puissent sortir dans les pâturages, ou si elles ont peur, entrer dans la bergerie pour être en sécurité. Sur le plan spirituel, cela signifie que Jésus est la seule porte par laquelle les hommes peuvent entrer dans le royaume de Dieu. Il est aussi celui qui pourvoit aux besoins quotidiens de ses brebis.
“Je suis le bon berger” – Jean 10 :11-14
Dans l’Ancien Testament, Dieu est présenté comme le berger de son peuple (Psaumes 23, Esaïe 40…), qu’il conduit comme le berger conduit son troupeau. Le berger a une relation personnelle avec chacune de ses brebis. Le fait qu’il connaisse ses brebis met l’accent sur le fait qu’il en est le propriétaire et qu’il veille attentivement sur elles. Les brebis aussi le connaissent car elles entendent sa voix et ne suivront pas un étranger. Aux temps bibliques, il y avait de nombreux loups, lions, ours et autres bêtes sauvages dans les campagnes palestiniennes. La vie d’un berger était souvent menacée comme l’atteste David qui tua un ours à main nue. Face au danger, un mercenaire s’enfuira pour sauver sa vie, mais le véritable berger qui aime son troupeau, s’exposera au danger et défendra ses brebis jusqu’à la mort. C’est exactement ce que fit Jésus en donnant sa vie en sacrifice. Il a prouvé un engagement et un amour totalement désintéressés pour le Salut de ceux qui croiraient en Lui.
“Je suis la résurrection et la vie” – Jean 11:25
Ces paroles ont été dites à Marthe alors que Lazare son frère venait de mourir. Le véritable croyant ne meurt jamais spirituellement : la fin de sa vie physique n’est qu’un moment de sommeil pour son corps, parce qu’il a la vie éternelle en Christ. Jésus n’a rien dit qu’il n’ait au préalable prouvé lui-même. Lorsqu’il a dit “Je suis la lumière du monde’’, il a ouvert les yeux d’un aveugle. De même, lorsqu’il a dit “Je suis la résurrection et la vie’’, il a démontré publiquement que Sa puissance et Sa grandeur étaient telles, qu’elles défiaient toute logique humaine. La Mort ne pouvait que s’incliner devant la Vie, et Jésus plus tard, en ressuscitant d’entre les morts, a prouvé qu’il était bien le Seigneur et le Prince de la vie.
“Je suis le chemin, la vérité et la vie” – Jean 14 : 6
Pendant toute la durée de son ministère sur terre, Jésus avait montré aux disciples le chemin. Beaucoup empruntent ce chemin mais le trouvent trop abrupt, trop étroit, trébuchent sur la vérité, et font demi-tour, ou prennent des raccourcis, parce que le chemin est difficile et semé d’obstacles. Connaître la vérité fait mal quelquefois, car elle nous confronte de plein fouet et nous ôte toute excuse. Mais si la Vérité ne nous affranchit pas, nous n’atteindrons jamais le but que Dieu a fixé pour nous, à savoir la vie éternelle.
“Je suis le vrai cep” – Jean 15:1
Israël était la vigne que Dieu avait choisie et à laquelle il accordait ses soins et ses attentions (Psaumes 80:9, Esaïe 5 :1-7, Jérémie 2 :21…). Dieu désirait ardemment que sa vigne produise du fruit, mais elle ne produisit que de mauvais fruits. Le fruit que le Père, le vigneron, voulait qu’Israël produise, était l’obéissance, la droiture et la justice (Esaïe 5 :1-7). Aussi Jésus, en tant que vrai cep, produirait ce que Dieu avait prévu pour Israël. C’est pourquoi, de par ses actes, son ministère, sa foi, son attitude et sa relation avec le Père, Jésus a produit les fruits véritables. Dieu désire que nous portions les mêmes fruits que Christ, faute de quoi nous serons retranchés du cep. Aussi les disciples que nous sommes avons trois tâches correspondantes : demeurer en Jésus, nous aimer les uns les autres et témoigner au monde. Si nous faisons ces trois choses, nous porterons du fruit en abondance.
Jésus était, est et sera à jamais notre Seigneur et Sauveur. C’était un homme extraordinaire qui a marqué Son temps et qui a témoigné d’un amour unique pour le monde. En tant que chrétiens, nous savons qu’Il était bien plus qu’un simple prophète. Il était Dieu fait chair, la Parole incarnée, celui qui nous a réconciliés avec le Père et nous a délivrés du péché. Rendons gloire à Dieu pour son Fils et aspirons chaque jour à marcher dans Ses pas car il est notre modèle par excellence !