Lorsque l’on parle de la souffrance, le premier livre biblique qui nous vient souvent à l’esprit est celui de Job. La question principale de l’histoire de ce personnage reste d’actualité. Nous nous demandons encore aujourd’hui pourquoi les croyants ou des innocents doivent connaître la souffrance et affronter des difficultés.
La souffrance n’est pas nécessairement la conséquence d’une mauvaise vie
Au cours d’un long débat, les amis de Job, pourtant censés être sages, se sont montrés incapables de répondre à cette question. Ils ont commis une erreur grossière pour laquelle Dieu les a blâmés : présupposer que les difficultés surviennent uniquement suite à un péché. On commet la même erreur aujourd’hui lorsqu’on affirme que la maladie ou le manque de bénédictions matérielles sont le signe d’un péché non confessé ou d’un manque de foi. Même si après avoir péché et demander pardon à Dieu, nous subissons les conséquences de notre désobéissance, la souffrance peut parfois subvenir de façon « injuste ». Même si normalement, la connaissance de Dieu a pour fruit une vie plus heureuse et la rébellion une vie d’insatisfaction, cette règle n’est pas absolue.
Dans un monde imprégné par le péché, le malheur et la souffrance touchent les bons comme les méchants. Cela ne signifie pas que Dieu est indifférent, qu’Il ne prend pas soin des hommes, qu’Il est injuste ou qu’Il n’est pas assez puissant pour nous protéger. Si le mal frappe, c’est parce que nous vivons dans un monde déchu où les croyants et les non-croyants subissent les conséquences du péché. Dieu permet au mal d’agir pour un temps, mais Il le tourne à notre avantage (Romains 8 .28).
Si vous êtes en proie à la souffrance et ne comprenez pas votre situation, voici 6 questions sur lesquelles vous pouvez méditer :
1) Suis-je puni(e) par Dieu à cause d’un péché ?
Si c’est le cas, je dois confesser mon péché pour être libéré de la souffrance.
2) Satan m’attaque-t-il parce que j’essaye de vivre ma foi ?
Je dois demander la force nécessaire à Dieu, intercéder et ne pas me laisser abattre. Pour m’aider, je peux confesser ce que la Parole de Dieu déclare quant aux attaques de l’ennemi !
3) Dieu me prépare-t-il à un service particulier et m’apprend-t-il la compassion envers ceux qui souffrent ?
Je dois résister à l’apitoiement et demander à Dieu d’ouvrir des portes et de me fournier des occasions d’aider d’autres personnes qui souffrent comme moi.
4) Ai-je été choisi(e) pour faire l’objet d’un test comme Job ?
Je dois intercéder pour ma situation et faire confiance à Dieu pour l’accomplissement de son plan dans ma vie.
5) Est-ce que je souffre du fait de conséquences naturelles dont je ne suis pas directement responsable ?
Je dois reconnaître que dans un monde déchu, les justes et les méchants,souffrent de la même manière, mais que les justes ont la certitude de voir leur souffrance prendre fin un jour.
6) Ma souffrance a-t-elle une cause inconnue ?
Je ne dois pas me replier sur moi-même, mais proclamer ma foi en Dieu, être certain(e) qu’Il agira en ma faveur et attendre patiemment son aide.
Nous ne saurons peut-être jamais pourquoi le Seigneur permet tel ou tel événement, mais nous pouvons être certains qu’Il est Tout-Puissant et qu’Il sait ce qu’il fait. Pourquoi ne pas décider de considérer notre prochaine épreuve comme une occasion de nous tourner vers Lui et de puiser notre force en Lui ? Nous découvrirons un Seigneur qui désire nous manifester son amour et sa compassion. Si nous pouvons lui faire confiance dans la souffrance, la confusion et la solitude, nous parviendrons à la victoire et nous vaincrons le doute. Prenons Dieu pour appui, sachant que nous ne serons jamais séparés de son amour.
La rédac’ vous recommande :
– Le livre Pourquoi Dieu permet-Il la souffrance ? qui s’appuie sur l’histoire de Job et nous enseigne sur les souffrances que les chrétiens endurent.
– Le livre Un mal pour un bien, pour donner un sens à votre souffrance et vous aider à tenir bon à l’aide du Seigneur !