En Ouzbékistan, où le simple fait de posséder une Bible est un délit, la persécution des chrétiens est de plus en plus importante, selon l’association Portes Ouvertes.
Un exemple récent de la répression des chrétiens, et en particulier du fait de posséder de la littérature chrétienne, est le cas de Stanislav Kim, chrétien ouzbek, condamné à deux ans de “travaux correctionnels” pour possession de livres religieux. Une partie de ses économies a également été confisquée par l’Etat. Et les cas similaires sont récurrents.
En 2013 déja, les autorités avaient condamné Sharofat Allamova, une chrétienne de la ville d’Ourguentch, à 18 mois de « rééducation par le travail » pour « production, stockage, importation et distribution illégale d’objets religieux », rapportait l’agence AsiaNews. Une partie de son salaire avait été versé à l’Etat en guise d’amende, et elle s’était vue interdite de voyager hors du pays durant plusieurs mois.
Sur une population de 30 millions de personnes, seul 300 000 se disent de confession chrétienne, la majorité des ouzbèkes étant musulmans. Par ailleurs, l’Ouzbékistan se classe au 15ème sur la liste des pays où les chrétiens sont les plus persécutés. L’Eglise orthodoxe russe est la seule tolérée. Toutes les autres confessions chrétiennes minoritaires sont victimes de discrimination.
L’organisation Portes ouvertes appelle ainsi tous les chrétiens à prier pour ce pays.