Aujourd’hui de 93 ans, le scientifique et légende de la radiodiffusion David Attenborough supplie le reste de l’humanité de sauver la planète ou de se préparer à son extinction. Ce documentaire, à travers les yeux d’un naturaliste de 93 ans, nous apprend à quel point la planète a changé brusquement et rapidement au cours de sa vie.
De quoi parle le film de David Attenborough ?
Une vie sur notre planète est un film documentaire britannique de 2020 narré par David Attenborough. Le film est un témoignage, à travers lequel Attenborough partage sa préoccupation pour l’état actuel de la planète en raison de l’impact de l’humanité sur la nature et ses espoirs pour l’avenir. Il s’agit là d’un documentaire unique, réalisé par les cinéastes animaliers de renom de Silverback Films et du WWF, dont la voix est celle de celui qui connaît la nature bien mieux que quiconque pour nous conter l’histoire de la vie sur notre planète.
Pourquoi devrions-nous tous le voir ?
Entrecoupé d’images de sa carrière et d’une grande variété d’écosystèmes, Attenborough raconte les moments clés de sa carrière et donne des indicateurs sur la façon dont la planète a changé au cours de sa vie.
Enfant, Attenborough aimait étudier les fossiles. Sa carrière documentaire a débuté dans les années 1950, lorsqu’il a commencé à travailler pour la BBC. Il a visité des endroits tels que le Serengeti africain, où les animaux indigènes ont besoin de vastes étendues de terre pour maintenir leurs modes de pâturage. Au fil du temps, il a remarqué un déclin de la faune sauvage lors des recherches pour ses documentaires sur les poissons, les d’orangs-outans et d’autres animaux. Les régions de l’Arctique ou de l’Antarctique étaient différentes de ce que l’équipe de tournage attendait en raison de la fonte des calottes glaciaires. Les causes en sont le changement climatique anthropique et la perte de biodiversité.
Attenborough décrit le film comme une preuve de ce qui pourrait arriver à la planète au cours d’une vie commençant en 2020 et se prolongeant aussi longtemps que la sienne, si l’activité humaine se poursuivait sans changement. La forêt amazonienne pourrait se transformer en savane ; l’Arctique pourrait perdre toute sa glace en été ; les récifs coralliens pourraient tous mourir ; la surexploitation des sols pourrait provoquer des crises alimentaires. Ces événements irréversibles provoqueraient une extinction massive et aggraveraient encore le changement climatique jusqu’au point de non-retour.
Comment rétablir l’équilibre à notre échelle ?
En plus de parler des changements et problèmes qu’il a lui-même constatés, Attenborough décrit des actions et propose des solutions qui pourraient prévenir ces effets et limiter le changement climatique et la perte de biodiversité. Il affirme que la solution « à toujours été en face de nous ».
Pour rétablir la stabilité de notre planète, nous devons restaurer sa biodiversité. Selon lui, sortir les pays de la pauvreté, fournir des soins de santé universels et améliorer l’éducation des jeunes filles permettrait de stabiliser plus rapidement et à un niveau inférieur la population humaine croissante.
Les énergies renouvelables telles que le solaire, le vent, l’eau et la géothermie pourraient alimenter durablement toute l’utilisation de l’énergie humaine et stopper l’utilisation d’énergies fossiles et du nucléaire. Sur ce point, il est désormais possible de choisir quelle énergie utiliser grâce à beaucoup de fournisseurs innovants tels que Wekiwi, qui mettent désormais à la disposition des particuliers des solutions d’énergies renouvelables.
Attenborough mentionne également le rôle qu’on certaines banques dans l’investissement massif des énergies fossiles. En effet, même après l’accord de Paris de 2016, beaucoup de banques sont les premiers investisseurs dans des polluants qui n’aident pas à régulier le réchauffement climatique. Comment agir dans ce cas de figure ? Simplement s’informer et changer de banque si nécessaire.
Enfin, la protection d’un tiers des zones côtières contre la pêche pourrait permettre aux populations de poissons de prospérer et la zone restante serait suffisante pour la consommation humaine. En modifiant leur régime alimentaire pour éliminer ou réduire la viande au profit d’aliments à base de plantes, les hommes pourraient utiliser les terres de manière beaucoup plus efficace.