La colère désigne un sentiment ou une émotion, résultant d’une déception, d’une offense ou d’un désagrément. Exprimée de façon spontanée, elle peut, si nous ne la contrôlons pas, nous faire tomber dans le péché et nous éloigner du Seigneur. Ainsi, voici quelques conseils pour apprendre à se maîtriser lorsque l’on est énervé.
1) Réfléchir aux conséquences de ses actes
Lorsque nous sommes blessés par une situation ou une personne, il peut nous arriver de réagir instantanément, sans penser aux conséquences de nos agissements. Nous adoptons alors une attitude démesurée et tenons des propos abjectes, que nous finissons souvent par regretter. Lorsque la colère monte, il est important de prendre du recul sur la situation et de ne pas rester à la merci de ses sentiments. Y’a-t-il vraiment lieu de s’énerver ? Comme avec Job, le Seigneur permet parfois que nous passions par des situations difficiles, dans le but de nous tester. Face à ces épreuves, nous devons agir de façon sage et réfléchie et ne pas laisser la chair prendre le dessus sur nous.
“Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.” (Jacques 1:19-20)
2) Pardonner et instaurer un dialogue
Il y a trois raisons principales pour lesquelles nous devons pardonner. Le pardon est un acte d’obéissance à la Parole. La seconde raison s’explique par le fait que la pardon est la condition sine qua none à ce que nous soyons nous-mêmes pardonnés. Enfin, le dernier argument très important mais que l’on oublie souvent est que le pardon est une source de liberté non pas pour l’autre, mais pour nous-mêmes. Pardonner, c’est se libérer du poids de la colère et de l’amertume qui pèsent sur notre cœur. Le Proverbes 19:11 nous rappelle ainsi que :
L’homme qui a de la sagesse est lent à la colère, et il met sa gloire à oublier les offenses.
Si vous avez la possibilité de le faire, instaurez un dialogue avec la personne avec qui vous êtes en conflit. La communication est la clé de toute bonne relation.
3) Laisser Dieu transformer son tempérament colérique
En tant qu’êtres humains, nous avons souvent l’impression que certains de nos sentiments ne peuvent pas être contrôlés, notamment lorsque l’on parle d’amour, de jalousie et de colère. Soyez rassurés, ce n’est pas le cas car il n’y a rien d’impossible à Dieu. Si vous êtes de nature colérique, priez afin que Dieu vous aide à ne pas réagir avec démesure. La colère est peut-être votre principale défaut, mais reconnaître cette faiblesse devant le Seigneur est une belle preuve d’humilité. Laissez Dieu vous façonner. Le Saint-Esprit a la capacité de faire un travail extraordinaire et de faire de vous la personne la plus douce qui soit !
“Ne dis pas : Je rendrai le mal. Espère en l’Éternel, et il te délivrera.” (Proverbes 20:22)
4) Se rappeler que la vengeance appartient à Dieu
Vous êtes victime d’une injustice ? Rappelez-vous que Dieu est souverain et qu’Il finira tôt ou tard par agir en votre faveur. Lorsque l’on est en colère, garder le silence est souvent la solution la plus sage. Jésus est passé par des situations durant lesquelles beaucoup auraient perdu leur sang-froid. Pourtant, il a toujours fait preuve de sagesse et de retenue, si bien que nous pouvons qualifié sa colère de “sainte”. Lorsque la foule l’a condamné injustement, Il n’a pas dit un mot mais a accepté son sort, se savant pourtant innocent. Il n’a pas demandé à Dieu de le venger, mais a supplié qu’Il leur fasse grâce et miséricorde car ce peuple qui ne savait pas ce qu’il faisait. Nous devons faire de Jésus notre exemple. Ne prions pas contre nos ennemis, prions pour eux. Ne cherchons pas à nous venger. Dieu reste au contrôle alors apprenons à Lui faire confiance en toute chose.
“L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.” (Psaume 103:6)
5) Penser à son témoignage
1 Corinthiens 8:9 déclare :
“Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles.”
Vous êtes appelés à être des lumières dans le monde. Votre appartenance à Christ doit se laisser deviner par votre attitude. Nous avons été rendus libres par le sacrifice de Jésus, mais cela ne doit pas être un prétexte pour agir sans discernement ni sagesse. Nous ne devons jamais prendre le risque d’être un mauvais témoignage aux yeux du monde. Les nouveaux convertis cherchent des exemples à suivre, et apprennent souvent par le biais du comportement des plus anciens. Les non-chrétiens quant à eux cherchent la moindre opportunité pour critiquer notre foi. Ne leur tendons pas le bâton pour se faire battre.
Le fait de ressentir de la colère est humain. Mais la façon dont nous exprimons cette colère peut nous conduire à pécher. Ainsi, apprenons à maîtriser cette colère du mieux possible en adoptant une attitude sage et réfléchie en toute situation, et en prenant Christ en modèle !