La vie est faite de hauts et de bas et les chrétiens ne sont pas épargnés par les épreuves, bien au contraire. Maladie prolongée, souffrance, dépression… “Le soir arrivent les pleurs”, mais où est “l’allégresse du matin” promise dans le Psaume 30:5 ?
Pour ceux d’entre vous qui sont passés ou passent actuellement par un temps d’épreuve, cette question est légitime. Pourquoi devons-nous souffrir alors que nous avons accepté Christ dans notre vie ? Finalement, y a-t-il un intérêt à être chrétien si c’est pour rencontrer les mêmes épreuves et difficultés que ceux qui ne croient pas en Dieu ? Où est la lumière que tu as promise, Seigneur ? Nous te sommes fidèles : où es-tu ?
La souffrance et les épreuves sont inévitables et concernent chaque être humain sur la terre : qu’il soit sauvé ou non. La différence est que ceux qui sont enfants de Dieu ne traversent pas les ténèbres seuls. Il nous arrive parfois d’entrer dans des périodes où l’on ne voit plus le bout du tunnel. Cela peut durer une nuit, d’autres fois une saison, et d’autres fois encore des années. Dieu le sait. Il ne ferme pas les yeux sur nos souffrances. Il est au contrôle de nos vies, dans les bons comme dans les mauvais moments. Tout est entre ses mains. Peut-Il nous guérir, mettre fin à nos souffrances, nous empêcher de nous faire du mal ? Absolument. Bien malheureusement, ses plans ne sont pas nos plans. Le fait que nous ne comprenions pas Ses décisions ne signifie pas qu’elles sont mauvaises pour nous. C’est même tout l’inverse. Si Dieu nous laisse traverser ces temps difficiles, c’est parce que nous en avons besoin. Lorsque nous rencontrerons le Seigneur, nous aurons la possibilité de lui demander pourquoi, mais en attendant, ces périodes sont inévitables et nous devons les accepter. Qui aurait pu croire que Job, ayant tout perdu et connu la maladie, le deuil et la pauvreté, finirait par être béni au centuple après avoir traversé toutes ces épreuves ?
Le but de Dieu est de nous rendre semblables à Son fils Jésus. Notre nature pécheresse doit être continuellement travaillée. Le “moi” doit être éliminé et le “je” disparaître pour devenir “Lui” à savoir Jésus.
“J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi” (Galates 2:20)
Notre vie ne nous appartient plus : elle a été rachetée à un grand prix, celui de la vie de Christ. La vérité est que beaucoup d’entre nous oublient ce fait et négligent ainsi l’importance de la croix dans la vie du chrétien. La croix est le pilier de la foi, le fondement de l’Évangile. La croix c’est la souffrance, la douleur, la honte, la crucifixion, la mort. Mais la croix c’est aussi la résurrection, la délivrance, la liberté et la vie. Si je veux être comme Christ, discipliné ma chair, être béni et hérité du ciel, je dois nécessairement connaître la douleur et la souffrance. Je dois porter ma croix même si cela n’est pas plaisant.
Celui qui veut le bonheur, doit aussi connaître le malheur. Celui qui veut les bénédictions, doit d’abord combattre les malédictions. Celui qui veut la couronne de vie, doit porter sa croix. C’est un schéma auquel nul ne peut échapper.
“Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.” (Matthieu 16:24)
Nous devons nous rappeler que chaque douleur et chaque épreuve a un but : nous rendre semblables à Christ. La souffrance n’est pas vaine et Dieu ne permettra jamais que cela dure éternellement. L’important est de se dire que Christ a fait le plus dur. Nos épreuves et souffrances ne seront jamais à la hauteur de ce qu’Il a connu. Gloire Lui soit rendue à jamais !
Même si la nuit est longue, rappelez-vous que le soleil finit toujours par pointer le bout de son nez. Dans l’obscurité, attendez patiemment que les rayons de lumière fassent leur apparition et que la nuit noire laisse place à une journée ensoleillée. Dieu est là et le sera toujours.
“J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.” (Romains 8:18)